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« Dans la société actuelle, nous sommes individuellement des faibles et des exploités…
Mais un fort ne peut rien contre les faibles qui s’unissent…
Nous ne bâtirons pas chacun notre maison, mais nous bâtirons ensemble notre Cité… »
(extrait du règlement intérieur des Castors).
Dans l’après-guerre, les chantiers de construction sont en plein boom. Ils ne suffisent pas cependant à régler le problème du logement et à permettre à chacun d’accéder au rêve d’une maison individuelle. C’est dans ce contexte que va naître l’aventure des Castors. Les ouvriers Castors sont des travailleurs, chefs de famille qui, en proie à de grandes difficultés pour se loger, se sont regroupés pour construire leur propre habitation.
Une légende dorée présente alors le Castor comme un héros des temps modernes. A Plabennec, Saint-Pol-de-Léon, Landerneau, Brest, Quimper… une part non négligeable de la population a choisi la formule Castor pour se loger. L’ouvrier quitte son taudis pour s’installer dans une maison qui par bien des aspects n’a rien à envier à celle de son patron. C’est sans conteste un acte d’émancipation et d’ascension sociale.
Les ouvriers montrent leurs capacités à s’auto-gérer et la force de la solidarité du pauvre.
Le Finistère a été particulièrement concerné par l’initiative Castor. Yohann Guiavarc’h nous présente une analyse fine de ce mouvement social qui, à bien des égards, reste exceptionnel et novateur. C’est l’histoire d’une aventure collective fructueuse.
Une aventure humaine exceptionnelle !
Petit-fils de Castors de Lesneven, Yohann Guiavarc’h est enseignant, historien et conférencier. Il a étudié le développement du mouvement Castors en Bretagne et tout particulièrement dans le Finistère. Dans ce livre « Construire sa Maison en Commun » il nous livre le résultat de ses recherches.
Il participe également au recensement des Cités Castors en France.
À propos de l’auteur